Jean Pierre Casimir Marcassus de Puymaurin nait à Toulouse le 5 décembre 1757. Il est le fils de Nicolas-Joseph Marcassus de Puymaurin, syndic général des Etats du Languedoc, et le petit-fils de Jean Marcassus, capitoul de Toulouse. Son père obtint le titre de baron de Puymaurin en 1724, pour avoir rétabli, en 1712, la manufacture de draps du château de la Terrasse, à Carbonne.

Puymaurin fait ses études à Toulouse, et se passionne de chimie. Il introduit en France, en 1787, la gravure sur verre par l’acide fluorhydrique. Touche-à-tout, il s’intéresse également aux momies des Jacobins, à la géologie des Pyrénées, à l’élevage des mérinos, au battage du grain, à l’étanchéité du ciment … Ses observations et expériences paraissent dans les publications de l’Académie des sciences de Toulouse.

Il épouse Marie-Antoinette de Bonne de Missècle. Ils auront trois enfants : Mizaël dit Zaël, Aimé et Julie.

Pendant la Révolution il se retire à la campagne et n’est que peu inquiété. Le seul évènement marquant de cette période est son intervention auprès des responsables du Museum provisoire du Midi de la République leur signalant l’existence dans le trésor de Saint Sernin d’un manuscrit carolingien très bien conservé . Ce signalement sauvera cet évangéliaire de la destruction en l’intégrant aux collections du Museum .

En 1812, il publie un mémoire sur l'art d'extraire l'indigo du pastel et d'en faire une couleur fixe. Ses travaux dans ce domaine lui valent d’être nommé successivement directeur de l’école expérimentale d’Albi puis directeur de la fabrique impériale d'indigo de Toulouse, le 12 janvier 1812. La fabrique ferme à la chute de Napoléon en 1815, et Puymaurin vend tous les bâtiments et équipements.

A l'écart de la politique pendant la Révolution, il devient sous le Consulat conseiller municipal de Toulouse et conseiller-général de la Haute-Garonne. Il est choisi, le 4e jour complémentaire de l'an XIII, par le Sénat, comme député de la Haute-Garonne au Corps législatif. Son mandat s’interrompt avec le retour de Bonaparte en 1815, Puymaurin ayant été un des premiers à se rallier aux Bourbons.

Il est élu à la fin des cent-jours député de l’arrondissement de Muret et sera constamment réélu à cette charge jusqu’en 1830, date à laquelle il se retire de la vie politique. Royaliste, il siège du côté droit de la Chambre. Le 1er mai 1816, il est nommé directeur de la monnaie royale des médailles. En 1824, il transmet cette charge à son fils Aimé et se consacre uniquement à son activité de député.

A partir de 1830, il se retire à Toulouse. Admis dans la Légion d'honneur le 31 juillet 1811, il en devient officier le 2 novembre 1814 et commandeur le 17 mai 1825. Il est par ailleurs membre de l'Académie des sciences de Toulouse. Il meurt à Toulouse le 14 février 1841.

Paris

Albi (Tarn)

Carbonne (Haute-Garonne)

Directeur de l’école expérimentale d’Albi (1811-1812)

Directeur de la fabrique impériale d’indigo de Toulouse (1812-1815)

Député de la Haute-Garonne (1805-1830)

Directeur de la monnaie royale des médailles (1816-1824)

Son grand père, Jean Marcassus, est un riche marchand de draps et capitoul de Toulouse. Son père Nicolas Marcassus obtient le titre de baron de Puymaurin en 1724, pour avoir rétabli en 1712 la manufacture de draps du château de la Terrasse, à Carbonne. Il est également syndic du Languedoc. Il est surtout grand amateur d’art. Il soutient financièrement plusieurs artistes (dont le peintre Gamelin) et sa collection d’œuvre est très réputée. Il épouse Jeanne Darquier, elle-même fille de capitoul.

Ils donneront naissance à plusieurs filles et enfin à Jean Pierre Casimir en 1757. Sa sœur Julie Jeanne Nicole de Villoutreys de Faye est sa marraine.

De son mariage avec Marie-Antoinette de Bonne de Missècle, Casimir de Puymaurin aura trois enfants :

• Jean Casimir Marie Joseph Victor Simon Mizael dit Zael de Puymaurin (1796-1817)

• Aimé de Puymaurin ( -1840) qui succèdera à son père à la monnaie royale des médailles.

• Julie de Puymaurin ( )

Aimé de Puymaurin est le seul des enfants du baron à se marier, en 1824 avec Noëmie de Tassin. Ils auront plusieurs enfants.

Le baron de Puymaurin est l’oncle, par sa femme, de Gaston de Roquemaurel. A la mort du père de ce dernier, il a pris en charge son éducation et sa carrière et gardera une relation suivie.

Directeur

Directeur

Directeur de la Monnaie royale des médailles

Ecole vétérinaire.

Installation dans des locaux provisoires. Convention du 26 janvier 1828 conclue entre la ville de Toulouse et M. de Puymaurin, propriétaire du domaine de Bénech, situé rue des 36 Ponts. Travaux d'aménagement, fourniture de mobilier. Adjudication et devis estimatifs. Cessation de la location ; état contradictoire des lieux (novembre 1834). (1828-1834)

Contient un article sur la fabrique dirigée par le père du baron de Puymaurin

Réintroduction du pastel dans le département, procédés Puymaurin (1810-1811). Indigoterie impériale de Toulouse : bail de location d'une partie de la filature du sieur Plohais, pièces comptables et apprentissage (1813-1814).

Dossier de Puymaurin

Cote aux AN : LH//1724/56

Archives de la Monnaie royale des médailles dont le baron de Puymaurin a été le directeur de 1816 à 1824.